Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) vient de remettre la première partie de son nouveau rapport. Celle-ci porte sur les bases physiques des changements climatiques et représente une belle occasion de faire le point sur le réchauffement planétaire et de connaître les valeurs et les ordres de grandeur des variables relatives à ce phénomène.
Le rapport du GIEC [1] représente la synthèse la plus exhaustive des données de la littérature scientifique sur le sujet. Il est basé sur 9 200 articles publiés et révisés par des pairs [2]. L’objectif du rapport est de procurer au public, aux décideurs ainsi qu’aux chercheurs l’état des connaissances le plus compréhensible, le plus objectif et le plus transparent possible. Ce rapport a été rédigé par 209 auteurs principaux et 50 réviseurs issus de 39 pays, avec l’aide additionnelle de 600 autres experts de leur domaine.
Évolution de la concentration de CO2 atmosphérique
Le réchauffement planétaire est dû à l’effet de serre, un phénomène par lequel une partie de la chaleur que la Terre devrait normalement retourner vers l’espace mais qui reste confinée sur la planète par des gaz émis par les activités humaines dans l’atmosphère, les gaz à effet de serre (GES). Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal GES aussi bien en termes de quantités émises que de contribution au réchauffement climatique.
Depuis 1750, et jusqu’à 2011, 555 milliards de tonnes de carbone (GtC) au total ont été relâchées dans l’atmosphère. De cette masse, 375 GtC ont été produites par la combustion de combustibles fossiles tandis que la déforestation et les autres changements de vocation des terres ont contribué pour 180 GtC [1].
Mais toutes émissions ne se retrouvent pas dans l’atmosphère. Sur le total de 555 GtC émis, 240 GtC (43 %) se sont effectivement accumulées dans l’atmosphère, tandis que 160 GtC (29 %) ont été accumulées dans les écosystèmes naturels terrestres et 155 GtC (28 %) ont été absorbées par les océans (ce qui cause au demeurant l’acidification de l’eau océanique) [1].
À l’aube de la Révolution industrielle, soit en 1750, la concentration de CO2 dans l’atmosphère était de 278 ppm (parties par million, soit le nombre de molécules de CO2 par million de molécules d’air). En 2012, cette valeur était de 393,82 ppm [2], ce qui représente une augmentation de 41 % par rapport à 1750. L’évolution de la concentration de CO2 atmosphérique des 50 dernières années est décrite sur la Figure 1. On peut voir l’augmentation constante de la concentration de CO2 et même l’accélération des émissions depuis 1960 (la pente de la courbe noire augmente avec le temps). Les autres GES suivent la même tendance.
Le jeudi 9 mai 2013 restera dans les annales comme la journée où la valeur symbolique de 400 ppm a été dépassée. La valeur moyenne mensuelle du mois de mai approche d’ailleurs la valeur de 400 ppm (exactement 399,77 ppm) comme le montre la Figure 2.
Il est intéressant de replacer l’évolution de la concentration de CO2 dans un contexte paléontologique. L’évolution sur une longue période montre en effet que les concentrations atteintes à partir de la Révolution industrielle, mais surtout depuis 1950, dépassent les variations qu’a connues la Terre depuis les derniers 800 000 ans (Figure 3). Mais surtout, on se rend compte que la vitesse d’évolution est incroyablement rapide et qu’elle surpasse de loin le rythme d’évolution géophysique naturelle. L’impact que l’humanité peut avoir sur les processus terrestres défit l’imagination, mais il est hélas réel.
Effet énergétique des GES
L’effet de serre supplémentaire résultant du CO2 émis par l’humanité se traduit par une augmentation de la chaleur (ou énergie additionnelle) reçue par les basses couches de l’atmosphère terrestre. On parle de forçage radiatif et il s’exprime en watt par mètres carrés (W/m2). Ainsi, la contribution du CO2 atmosphérique au réchauffement climatique est estimée à 1,7 W/m2 par rapport à 1750. La contribution correspondante du méthane atmosphérique d’origine anthropique est de 1,0 W/m2. Au total, le forçage radiatif des GES est évalué à 3,0 W/m2.
Cependant, cette valeur doit être corrigée par les effets dus aux aérosols qui diminuent globalement l’effet des GES. Si on prend ces effets en compte, le forçage radiatif global résultant des produits libérés dans l’atmosphère par les activités humaines est de 2,3 W/m2. Cette valeur peut être comparée à l’apport énergétique naturel du Soleil à la surface de la Terre qui est de 240 W/m2. Les activités humaines modifient à hauteur de 1 % le bilan énergétique terrestre.
De cette énergie supplémentaire dans le bilan énergétique planétaire, la très grande majorité, soit 90 %, est absorbée par les océans. Environ 60 % est absorbé par les premières couches océaniques (jusqu’à 700 mètres de profondeur), les 30 % restant étant stocké dans les couches plus profondes. Le reste de l’énergie excédentaire se répartie comme suit : 3 % contribue à la fonte de la mer de glace arctique et des inlandsis groenlandais et antarctique, 3 % réchauffe l’atmosphère et 5 % est absorbé par les continents.
Effet des émissions de GES d’origine anthropique sur la température
Globalement, en prenant en compte la température les continents et les océans, la température planétaire de surface a augmenté de 0,85 °C depuis la Révolution industrielle. L’évolution de la température entre 1850 et 2012 est décrite sur la Figure 4.
Le réchauffement planétaire se traduit par des modifications du climat. Des observations détaillées ne sont disponibles que depuis quelques décennies de sorte que les conclusions, quoique très probables, et soutenues par les modèles climatiques, restent encore teintées de d’incertitude, une incertitude qui diminue à mesure que les données s’accumulent.
Il est ainsi très probable que [1] :
• Le nombre de journées froides ait diminué et le nombre de journées chaudes ait augmenté;
Et il est probable que [1] :
• Les précipitations aient augmenté dans l’hémisphère nord (pour l’hémisphère sud, les données ne sont pas assez fiables);
• L’intensité et la durée des sécheresses aient augmenté;
• La fréquence du nombre de vagues de chaleur ait augmenté en Europe, en Asie et en Australie;
• Il y a plus de régions où le nombre de précipitations fortes ait augmenté qu’il n’y en a où elle a diminué;
• La fréquence ou l’intensité des précipitations ait augmenté en Amérique du nord et en Europe;
• L’activité cyclonique ait augmenté dans les tropiques.
Références
[1] 5e rapport du GIEC, Groupe de travail I, synthèse pour les décideurs (2013). http://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/#.UogR1sRWySo
[2] Questions about the Development of the Report, GIEC http://www.climate2013.org/images/uploads/WG1AR5_Questions.pdf
[3] Site de mesure des concentrations de CO2 atmosphérique du site de Mauna Loa (Hawaii), Carbon Cycle Greenhouse Gases Group (CCGGC), National Oceanic and Atmospheric Organization (NOAA) http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/mlo.html, consulté le 13 novembre 2013.
Bizarement on se contente de simple observation d’année en année pour formuler les statistiques d’une augmentation de la concentration de co2 sur la planète terre qui cause proportionnellement l’augmentation de la température de celle-ci.
L’homme peut observer,il peut spéculer de facon réaliste avec une marge de manoeuvre acceptableet avoir des résultat alors d’une précision des plus acceptable et plausible mais (si l’on fait abstraction à la déstabilisation économique qu’engenderait la mise en oeuvre de priorité pour la viabilité des habitants terrestre) ne serait-il pas possible qu’il y est une émergence de conscientisation social durable avec un plan d’action élaboré soigneusement de facon réaliste pour que tous y mettre du sien.
Je parles d’une sensibilisation de l’être humain face à son envirronnement. Dévellopé par les plus conscient. Vous à grand pouvoir grande responsabilité pas de quoi de sur humain un plan réaliste basé sur le respect la sensibilité qu’on tant à vouloir faire disparaitre pour nous préparer à faire face à l’inévitable.Quand je parle de sensibilité je parles d’écouté la raison et de souvrir à elle de saissé d’agir en tant que consommateur et d’agir plustot comme un être conscient arrêté d’encourager une économie basé sur de mauvaise valeur qui nous a faconné de toute pièce et nous laisse bien pauvre d’esprit de vie de sensibilité d’amour pour la vie nos proche et nous donnant autre chois que de faire des heure suplémentaire pour pouvoir vivre ou plustot avoir un pouvoir d’achatqui nous enlève toute possibilité de créé de vrai lien avec autruit . Nous sommes réduit à l’esclavage nous empèchant de prendre le temps de réfléchir au cause de nos déboir s’enlisant toujours plus dans une société désuette démoli de L’intérieur fatigué de voir tout se monde inconscient agir jour après jour sans savoir pourquoi ou en se demandant pourquoi se mode vie ne se transforme pas n’évolu pas ne se conscientise.
Je demandes à tous de regarder le brouillard qui plane dans nos esprit d’essayer de toute vos force de vos réveiller du cauchemard de se que notre societé est devenu de se brasser la cage et travaillant que nous sommes devenu pour renforcir notre marche vers le désespoir utiliser cette force que nous avons nourri année après année et sachant maintenant nos erreur du passé aider les moin bien nenti à comprendre les étapes de notre apauvrissement et les aidé à y remédier sa cé donné un sens à nos vie sa cé donné de l’espoir jusqu’à la fin se relever et marché dans une direction qu’on cé qui a du sens aidera tout le monde a sans sortir il redécouvrirons leur force et chaqu’un et chaqu’une s’aidera donné un réel sens a nos vie aidé nous a vous aidé construisé un plan d’action réaliste et soumetté le pas au gouvernement soumetté le à la société sans contrainte de facon brut non redessiné selon se qu’il faut vraiment faire pou s’aidé moi je ne demande que ca pour me levé et utiliser ma force pour contribuer a une nouvelle societé redessiné en parti je veux participer mais je ne cé pas quoi faire comme tant d’autre aidé nous a donné un sens a nos vie même si cé irréversible on sens fou se qu’on veut cé vivre avec dignité avec un sens moral élaboré se plan et sauvé le peut de vrai qui reste en nous conscientisons nous ensemble pourquoi avoir peur peur de quoi nous sommes tous condanné de toute facon on veut travailler creuser planter et enrailler la cruauté d’esprit que le gouvernement dévelloppe avec son laxisme face à la cruauté faite à notre planète il crache à la figure de notre mère et nous on continu de travailler pour l’atteinte de ses nouveau objectif trimestriel économique plus il nous crache dessus plus on le suis les yeux fermé car il s’est que l’on dépend de lui et il nous travesti comme il le veut il rentre dans nos esprit par les vidéo autorisé les médias etc mou nous sommes devenu pour avoir un semblant de sentiment de sécurité sa cé vrai et on a franchi les limites de l’acceptable.