Parmi le cocktail de molécules que l’action humaine rejette dans l’atmosphère, on compte une petite molécule qui, comme nombre de ses consœurs, joue le...
Des chercheurs ont identifié neuf crises environnementales (ou processus naturels) pour lesquelles il apparaît nécessaire d’associer une variable (un indicateur) permettant de quantifier leur évolution par rapport à un état de référence, et d’établir une valeur critique, c’est-à-dire une limite planétaire, au-delà de laquelle un tel processus terrestre pourrait basculer dans un nouvel état. De ces neufs limites planétaires, trois ont déjà été dépassées, soient le réchauffement planétaire, l’érosion de la biodiversité et le cycle de l’azote.
L’inquiétude qu’a provoquée le trou de la couche d’ozone a engendré une réponse remarquablement rapide et efficace de la communauté internationale pour un problème de cette ampleur, une première qui reste hélas inégalée. Le Protocole de Montréal a des effets bénéfiques, non seulement sur la couche d'ozone mais aussi sur le réchauffement planétaire. Il est à souhaiter que ce succès de gouvernance se répète pour les autres crises environnementales globales afin de rendre notre planète viable.